Là bas, de nocturnes architectures...
Ou les mauvais jours d'Aiolos !
Un ciel étrange et roux brûle la terre moite ;
Des tours noires s'étirent droites
Telles des bras, dans la terreur des crépuscules ;
Les nuits tombent comme épaissies,
Les nuits lourdes, les nuits moisies,
Où dans l'air gras et la chaleur rancie,
Tombereaux pleins, la Mort circule.
E.Verhaeren