Grues cendrées # 2
Un soleil bien présent et une température extérieure de 8°,
je chope mon copain "gros oeil" et mes jumelles (toujours avec moi).
On va où là, on fait quoi là ? T'occupes, suis-moi...
Les grues, peut-être un stationnement de quelques oiseaux
sur la plaine de mon ami Norbert...
Ok ! Ca roule !
300, elles étaient environ 300 en pâture sur une chaume de maïs.
Je range mon carosse sur le bas-côté et "gros oeil" se met à l'ouvrage :
1 puis 2, 3, 4 et encore et encore...
Personne ne bouge, avec mes jumelles je les observe un bon bout de temps ;
pas de bagues, quelques juvéniles...
Le soleil a entamé sa descente et l'horizon se teinte d'ocre.
Celà va faire deux heures que nous sommes là et elles me font rêver, rêver de voyages,
de temps qui passe et de saisons.
Espérons que des ambassadrices comme la grue sauront nous rappeler
que nous faisons partie d'un ensemble qu'il convient de préserver.
Et voilà que 1, 2 ,3, 10, 15 écartent leurs ailes et décollent en petits groupes
tournent autour de moi, et passe devant le soleil couchant comme
si elles avaient compris pourquoi qu'on est venu...
Surtout ne partez pas, il reste encore plein de chaumes à "vider"
sur le Bischwald, et puis il y a encore Norbert qui veut vous saluer...